En adoption, bien évidemment, nous n'étions pas présents aux premiers moments, premier souffle de notre enfant. Ce moment magique où il est entrée dans nos vies, et nous dans la sienne, n'est pas le même que lorsqu'il est arrivé dans LA vie, sa naissance.
Le vrai, le véritable moment où cet enfant est entré dans nos vie, sa naissance dans la famille, est le jour où nous l'avons rencontré. Dans le jargon anglo du milieu, on appel le jour de rencontre, le Gotcha Day.
Et bien nous, la naissance de notre fils dans notre famille, son arrivée dans notre vie et pour la vie, c'était le 25 novembre 2015!
Il y a un an!
Alors nous sommes en mode festif et nostalgie aujourd'hui et cette semaine.
D'autant plus que nos amis sont en ce moment même, au même hôtel que nous il y a un an, pour vivre la rencontre de leur vie avec leur fille. Par la magie des réseaux sociaux, nous pouvons vivre et revivre ces moments avec eux, au travers leur récits et photos.
De cette dernière année qui s'est écoulée, la nôtre, il n'y a pas eu que des moments faciles. L'adoption demande de l'adaptation, et bien qu'aveuglé par notre immense bonheur au début, il aura fallu rapidement descendre de notre nuage, pour aider et accompagner notre fils, dans toutes ses questions, requêtes, angoisses et explorations. Le savoir et le voir sont deux choses. Nous savions sur papier les efforts que nous aurions à faire pour lui, mais de constater qu'on avait les deux pieds dedans nous a un peu étourdi.
On s'est ressaisi, on s'est informé, on s'est fié à notre instinct et on a foncé.
Notre fils nous parle, bien qu'il ne parle pas beaucoup, il s'exprime de tout son être.
Bao Nam est intelligent, drôle, gentil il développe son caratères ses goûts, ses habitudes.
Il est chez lui, chez nous, pour la vie.
Pour souligner ça aujourd'hui, comme papa travaille ce soir, nous avons profiter d'un bel avant midi ensemble. Nous avons prit le temps de se préparer un bon petit déjeuner à trois, ensuite nous nous sommes installé au salon, pour regarder les photos de notre voyage de l'an passé.
Bon nous étions (les parents) plus intéressé que lui vu son degré d'attention limité, mais il a eu quelques réactions; les photos du parc de l'hôtel où on allait tous les jours, semblait lui rappeler de beaux souvenirs, et lorsqu'il a vu les photos de son ami, son grand chum, à l'orphelinat.
Ce côté de sa vie lui manque peut-être, et c'est la raison pour laquelle, chaque 25 novembre, nous prendrons le temps de se rappeler ces doux souvenirs. Nous aurons toujours une pensée pour tous ceux laisser derrière au Vietnam.
Nous t'aimons à la folie, Notre petit Prince.
Papa et Maman
